Le marché automobile ne cesse de renouveler et d’innover, afin de pallier un problème de taille auquel nous devons faire face dans quelques années : la fin de l’ère de l’or noir.
Les ingénieurs rivalisent de concepts et d’idées, dans le but de trouver la meilleure alternative à ce carburant très polluant. La voiture à air comprimé s’impose devant la voiture électrique, qui n’a pas vraiment réussi à s’imposer sur le marché automobile. Mais alors, quel est son principe de fonctionnement, quel en est l’intérêt ? Suivez-nous, on vous dit tout !
Voiture à air comprimé : ce qu’il faut savoir
S’il y en a une qui s’avère être très prometteuse et qui a fait une entrée remarquable dans le monde des quatre-roues, c’est bien celle-ci. Le pari fou qu’a fait Guy Nègre, son ingénieur, c’est de fabriquer l’ensemble des pièces de la voiture, du moteur à la carrosserie en résine, dans une usine qu’il a fait spécialement bâtir à cette occasion. Son carburant ? Tout simplement de l’air comprimé.
Une voiture qui ne manque pas d’air !
À l’image de l’ensemble des voitures, elle est pourvue de deux composants élémentaires : une montée d’énergie, grâce à la contrainte exercée par l’air compacté, ainsi qu’un moteur qui transforme cette dernière en impulsion rotative adressée à habituer les poulies à tourner correctement. Ainsi, le relâchement de cet air favorise la production d’une force motrice.
Elle ne repose, par conséquent, sur aucun résultat chimique ni électrique, tel que cela peut se produire concernant un moteur à démarrage interne ou encore électrique, ce qui en fait un moteur plus simple et plus léger. Il est bon de savoir que l’on retrouve une multitude de types de moteurs de voitures à air comprimé, comme :
- Les engins à pistons ;
- La quasi turbine : un moteur dubitatif ;
- Les moteurs ambivalents : utilisent l’écrasement d’un gaz, comme appoint.
Atouts et désagréments
La voiture à air comprimé est une révolution de taille, puisqu’en plus de son caractère écologique, elle est économique, ce qui constitue un argument de taille pour de nombreux conducteurs. Toutefois, il est bon de savoir que l’air comprimé a une abondance d’énergie très discutable, ce qui nécessiterait, par conséquent, un obstacle de taille, ainsi qu’une pression d’emmagasinage conséquente, afin de transporter beaucoup d’énergie. Conséquences, l’autonomie est restreinte à seulement 200 km, compte tenu du poids important. Aussi, une grande source d’énergie est requise, et elle est généralement électrique.
Par conséquent, le revenu impactant l’environnement ne pourra jamais s’avérer nul, même si son coût de fabrication reste toujours plus faible que toutes les voitures sur le marché.
Une possible commercialisation ?
Guy Nègre, le fondateur de ce concept novateur, nous a malheureusement quitté en juin 2016. En conséquence, l’avenir de la technologie qu’il a su sortir des cartons de l’histoire, se révèle bien incertain ! Une bien triste nouvelle, puisqu’aucun créateur n’offre actuellement de telle voiture dans son assortiment. Pourtant, cette prouesse technologique devrait en intéresser plus d’un.
Il est probable que deux modèles soient commercialisés et utilisent des technologies accolées à ce type de moteurs. D’abord, il y a l’Air Pod, mise en vente par MDI, une voiturette légère d’environ 280 kg. Elle est apte à atteindre une vitesse de pointe de 80 km/h, ainsi qu’une autosuffisance d’approximativement 150 km. Son prix est de 6 000 euros, ce qui en fait une voiture plutôt abordable.
Nous retrouvons également la création HybridAir, conçue par la filiale française PSA, dotée d’un procédé de gaz comprimé, qui encourage à réduire l’absorption du dispositif thermique principal, jusqu’à 50 %, dans des circonstances citadines.
Vous l’aurez compris, la voiture à air comprimé, a encore un peu de chemin à faire avant de se retrouver en vente. L’idée reste cependant révolutionnaire et pourrait, en effet, nous aider à venir à bout des composants hautement polluants. La voiture à air comprimé nous réserve, de ce fait, de belles surprises !